Nicolas Sarkozy essaye de justifier ses méthodes
26 février 2008Nicolas Sarkozy, malmené par les sondages et montré du doigt pour sa réponse à une insulte au salon de l’Agriculture (rappellons-la, « Casse-toi, pauvre con« ) essaye de défendre ses positions dans un entretien publié par Le Parisien.
Nicolas Sarkozy admet son erreur quant à sa réaction au salon de l’Agriculture : « Il est difficile même quand on est président de ne pas répondre à une insulte, j’ai sans doute les défauts de mes qualités. Ce n’est pas parce qu’on est président qu’on devient quelqu’un sur lequel on peut s’essuyer les pieds. Cela étant, j’aurais mieux fait de ne pas lui répondre« .
Dans l’article du Parisien, le Président revient sur la polémique concernant la loi de rétention de sûreté, en soulignant les injustices provoquées par le principe de non-rétroactivité : « On aura donc deux catégories de serial-violeurs: celui qui sera libre parce qu’il a été condamné juste avant la loi, et celui qui n’aura pas le droit de sortir parce qu’il a été condamné juste après« .
Sur l’Education, Sarkozy parle de deux nouveautés pour l’année prochaine : l’annonce aux parents des résultats de l’école ainsi qu’une évaluation tous les deux ans des professeurs sur leur résultats.
Enfin, sur sa personnalité, Sarkozy avoue avoir été blessé par le magazine Marianne qui a titré en première de couverture « Sarkozy est-il fou?« . Pour justifier sa nervosité et son hyperactivité, Sarkozy se défend en expliquant que c’est de son « devoir » : « Si le président ne s’engage pas, ça ne bouge pas. Si je ne tape pas du poing sur la table, si je n’exige pas des résultats, il ne se passe rien« .