Les vérités de Vikash Dhorasoo
14 janvier 2008Le tout jeune retraité du football est revenu sur son passage malheureux au Paris SG face à Sylvain Armand.
Sylvain Armand :
On est conscient de l’erreur qu’a été le fait de ne pas réagir et de ne pas l’avoir suivi jusqu’au bout. On trouvait ça bizarre, on ne pensait pas qu’on en arriverait là. Et puis le temps passe et alors on s’aperçoit que c’est trop tard.
C’est gentil, mais ce n’est pas après, mais pendant (qu’il faut dire ça). Ils voyaient bien qu’il se passait quelque chose de pas normal. Un jour, Lacombe me dit : »tu ne t’entraînes pas, tu es blessé ». Je dis : »Je ne suis pas blessé. Soit je m’entraîne, soit vous me mettez à l’écart ». Je suis allé sur le terrain, tout le monde était là et l’entraîneur est parti. C’est ce jour-là qu’il fallait réagir. Ce que je regrette le plus, ajoutait Dhorasoo, c’est qu’il y avait un délégué syndical dans l’équipe, Sammy Traoré. Il est là pour ça. A quoi il sert, sinon ? A l’entretien préalable, je pouvais me faire représenter. Personne n’a voulu venir. Il y a plein de choses qui semblent bizarres quand on travail. Alors qu’à Livourne, quand j’ai dit que je partais, les joueurs m’ont appelé, sont allés voir le club pour dire : »On veut qu’il reste ». J’ai dit merci. »Ne nous remercie pas, c’est normal. C’est juste normal. Tu es avec nous ». Parmi eux, il y avait des mecs en concurrence avec moi.