L’enquête sur le viol de la petite Charlène progresse
30 janvier 2006La petite Charlène, dix ans, a été kidnappé puis violé jeudi après-midi aux Mureaux (Yvelines) et retrouvé le lendemain à Elisabethville. Un portrait robot de l’agresseur a été établi grâce au témoignage de la petite fille.
Les enquêteurs ont établis un portrait robot de l’agresseur samedi grâce au témoignage de l’enfant. Il s’agit d’un homme de type européen, aux cheveux brun coupés court, aux yeux foncés, au visage fin, sans barbe ni lunettes. Probablement âgé d’entre 35 et 40 ans, il mesure environ 1,75m.
C’est à bord d’une Renault Clio 4 portes qu’il a abordé la fillette alors qu’elle rentrait de l’école, dans un quartier résidentiel du centre ville des Mureaux. Il l’a aspergé de gaz lacrymogène avant de l’embarquer dans sa voiture. Il a utilisé des morceaux de ruban adhésif pour masquer les yeux de Charlène et pour la baîllonner, puis a abusé d’elle dans un terrain vague. La police inspecte avec minutie l’hôtel désaffecté d’Elisabethville où l’enfant a été abandonnée en pleine nuit par son agresseur. Avant son départ, il aurait menacé l’enfant de mort si elle criait ou pleurait.
L’hypothèse d’un violeur en série n’est pas exclue par la brigade criminelle de Versailles, chargée de l’affaire. Les enquêteurs effectuent des recoupement via la base de données Salvac (système d’analyses et de liens de la violence associée au crime). La police travaille en effet sur une dizaine d’affaires similaires, sans pouvoir établir un lien entre elles.
Le portait robot a été diffusé sous la forme d’un appel à témoins. Tél. 0800 33 60 98.