Eurockéennes de Belfort 2009
11 mars 2009Le festival annonce 5 premières têtes d’affiche pour son édition 2009 : NTM – SLIPKNOT – THE PRODIGY – PETER DOHERTY – THE TING TINGS. Une prochaine annonce viendra compléter cette première salve.
SLIPKNOT (Métal | Etats-Unis)
Cet été, le concert unique en France de ces phénomènes scéniques est aux Eurockéennes. Tout droits sortis d’un cauchemar, les membres du groupe multiplient derrière leurs masques les expériences soniques effroyables. Leur présence sur scène constitue un événement en soi. Turbulente session de rattrapage pour ceux qui ont manqué leur live aux Eurocks 2004.
NTM (Hip-Hop | France)
Séparés en 98, Kool Shen et JoeyStarr ont reformé le « Suprême » 10 ans plus tard, avec le succès que l’on sait (4 Bercy complets ! en 2008). Plus que sur disque, c’est bien sur scène que Kool Shen et JoeyStarr expriment avec le plus de force ce sentiment de révolte qui n’a cessé de les animer. Dans le cadre d’un show exceptionnel, NTM reste à la hauteur de sa propre réputation.
THE PRODIGY (Electro Punk | Royaume-Uni)
Ils ont été dans les années 90 les fers de lance du mouvement cyber-punk (1997, The Fat of the Land). Avec une brutalité et une énergie intactes, Liam Howlett continue de déverser son animalité sonique de manière toujours aussi inquiétante. Un live extrême qu’accompagne la sortie d’un nouvel album (Invaders Must Die) avec la formation originelle (Howlett, Thornhill, Flint).
THE TING TINGS (Pop | Royaume-Uni)
The Ting Tings s’affirme comme expert en tubes crâneurs et sexys. Un succès fulgurant a hissé leur album We Started et le single That’s Not My Name, à la première place des charts au Royaume-Uni. Jules de Martino et Katie White : le duo incandescent et coloré s’abreuve à la source du funk blanc intelligent, celui des Talking Heads et s’inscrit dans la tradition festive de Manchester.
PETER DOHERTY (Rock | Royaume-Uni)
On le sait avec Pete Doherty, la seule chose qu’on puisse attendre de lui, c’est l’inattendu justement. L’ex-Libertines est capable de tout, y compris du meilleur. Avec les Babyshambles, il avait donné un excellent concert en 2008. Là, il revient en solo. L’enfant terrible d’une génération n’est jamais plus émouvant que quand il se livre seul, sans artifices et loin de toute pression. Rendez-vous est pris.