Cécilia Sarkozy : aucune interdiction sur le livre « Cécilia »
11 janvier 2008Elle aurait aimé que le livre « Cécilia » de Anna Bitton soit interdit à la vente. Mais la journaliste du journal Le Point a eu gain de cause.
Il faut comprendre que l’ancienne première dame de France voulait interdire ce livre, tant les propos qui lui sont rapportés sont violent envers Nicolas Sarkozy, actuel président de la France et son ancien mari :
Quelques nouvelles de la République. “Nicolas est un sauteur”. Bien. Quoi d’autre? “Nicolas est pingre.” Mais encore? “Un homme qui n’aime personne, même pas ses enfants.” Et puis? “Il a un côté ridicule. Il n’est pas digne. Nicolas, il ne fait pas Président de la République, il a un réel problème de comportement.” Résumons donc. La France est présidée par un sauteur doublé d’un radin, un agité incapable d’amour et dépourvu de dignité… Ainsi parle Cécilia de Nicolas Sarkozy, dans des confidences recueillies au fil de l’amertume par la journaliste Anna Bitton, et offertes à l’édification du peuple dans un livre-portrait, “Cécilia” (…)
Entre deux plaintes, Cécilia décrit ce que fut sa vie dans un mélange de clichés et de lucidité venimeuse. La politique: “Un décor de western derrière lequel il n’y a rien.”
L’entourage de Sarkozy: “Une bande malfaisante”, “de jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir et qui se sont pris pour les princes de Paris”.
Les grandes amies, Mathilde Agostinelli de Prada et Agnès Cromback de Tiffany -fringues et diamants- compagnes des jours heureux, qui ont coupé les ponts avec la reine après le divorce: “Des pétasses fardées et intéressées.”
Et les jolies ministres dont Sarkozy vante la beauté -comme il vantait la sienne, avant: “Des tapisseries. Maintenant qu’il n’a plus de first lady, il faut qu’il sorte avec de jolies filles à son bras, habillées en Dior.”
Cécilia Sarkozy revient aussi sur la libération des infirmières bulgares : « Je ne suis pas passée sur terre pour rien. J’ai sauvé, seule, six vies humaines. (…) Je suis arrivée, je les ai prises, je suis partie, j’ai fait le plus grand casse du siècle: Kadhafi n’avait aucune intention de libérer ces filles ! C’est moi qui ai mené les négociations. Très vite j’ai eu la mainmise sur Kadhafi, j’ai senti que j’avais un pouvoir sur lui ».
Même si Cécilia Sarkozy a immédiatement fait appel, ce procès n’aura finalement fait que servir de bonne publicité pour ce livre, dont tout le monde parle désormais.