Bobital – Festival des Terres Neuvas 2008
21 juin 2008Une 11ème édition internationalement rock !
Du 4 au 6 juillet 2008, Bobital, commune voisine de Dinan dans les Côtes d’Armor, accueillera plusieurs milliers de festivaliers pour fêter la 11ème édition du Festival des Terre Neuvas. Une centaine de concerts rythmera une programmation « internationalement rock » autour de 3 jours de fête, populaire et conviviale à la mémoire des Terre Neuvas. Un rendez-vous marqué par le retour sur scène des Sex Pistols qui ouvriront une édition, riche et pétillante d’innovations et de surprises !
Les têtes d’affiche : Travis, Louis Bertignac, Mattafix, Sinik, Cali, The Subways, Deportivo, Massilia Sound System, Hushpuppies, Didier Super, The Verve, The Pogues, RFM Party 80, Empyr, IAM, Boy George, Fatal Bazooka, The Rabeats, Dub Inc., Fancy, Shaka Ponk, Sex Pistols, Alain Bashung, Adamo, No one is innocent, Pigalle, Les Wriggles, Hopus Pocus et Missill
Le grand retour des Sex Pistols
Les Sex Pistols comptent faire une tournée l’été prochain, disait le guitariste Steve Jones, il y a quelques temps lors d’une émission de radio à Los Angeles. Le groupe avait d’abord souhaité se reformer le 8 novembre dernier, à la Brixton Academy, à Londres pour un concert anniversaire unique, à l’occasion de la sortie il y a 30 ans de leur album de légende, Never Mind the Bollock. Face au succès rencontré, les quatre membres originaux du groupe punk – John Lydon, Steve Jones, Paul Cook et Glen Matlock – ont finalement donné cinq concerts londoniens et deux autres à Manchester et Glasgow. Au terme d’une carrière météorique, les Pistols s’étaient séparés en 1978, avant de se reformer en 1996 et de jouer à nouveau ensemble en 2003. Ils ont été intronisés en 2006 au Panthéon du Rock & Roll de Cleveland. Jones n’avait pas donné de détails à propos d’une éventuelle tournée estivale, mais le groupe mythique a choisi la scène du Festival des Terre Neuvas pour une première date en France, unique à cette heure, le 6 juillet prochain.
Une success-story qui attire des artistes de renom…
Créé en 1997 pour rassembler les générations autour de la mémoire des Terre-neuvas, ces marins de l’arrière pays malouin qui s’embarquaient pour pêcher la morue au large de Terre- Neuve, le Festival des Terre Neuvas est devenu en quelques années un phare culturel et économique majeur, pour devenir l’an passé le 2ème festival musical de France en termes de fréquentation (plus de 135.000 festivaliers en 2007). Devenue une scène estivale incontournable pour grand nombre d’artistes, le Festival des Terre Neuvas accueillera cette année plus de cent artistes de la scène française et internationale. Travis, The Verve, The Pogues, Boy George, Louis Bertignac, Alain Bashung, Cali, IAM, Sinik, Massilia Sound System, Fatal Bazooka, Dub Inc, No One is Innocent, les Wriggles et Pigalle ont déjà confirmé leur venue.
Une 11ème édition innovante et pétillante !
Cette année Art N Zik et Le studio propulsent le Festival des Terre Neuvas sur la scène de l’innovation et du soutien à la jeune création. Art N Zik : plus de 1200 m2 à ciel ouvert offriront en journée une programmation de Compagnies d’art de la rue, pour laisser place en soirée à un gigantesque club pour vibrer au son des plus grands DJ. Le Studio permettra à cinq groupes amateurs d’enregistrer une maquette en live. La Scène Découverte Côtes d’Armor permettra également de découvrir les artistes en devenir : French Avenue, Shaka Ponk, Spies In Limbo, Fancy… accompagnés de sept autres groupes costarmoricains. Cette année encore, plus de 1 200 bénévoles permettront à Bobital, petite commune bretonne, d’à peine 1 000 habitants, d’accueillir les festivaliers et de vivre pendant 3 jours au rythme du rock et de la fête, sur plus de 60 hectares, aménagés autour de trois scènes principales.
LOUIS BERTIGNAC
Longtemps, Bertignac s’est couché de bonne heure, au petit matin, après une nuit blanche passée à chercher de nouveaux riffs sur sa Gibson SG. “Entre minuit et six heures du matin, je suis tout seul, c’est royal.” Et il a mis au monde “Longtemps”, son nouvel album, son meilleur, le plus tendre et le plus intimiste qu’il ait composé et produit. Notre guitar-hero, un Trésor National, n’avait pas sorti d’album solo depuis “96”, paru la même année. Entre “96” et “Longtemps”, il s’est donc déroulé neuf ans, une paye, toute une vie ou presque. “Et j’ai pas mal glandé.” Dans le langage bertignien, “glander” signifie sortir un double live (en 98), trouver la femme de sa vie, donner quelques concerts à Tahiti et au Népal, tenter de reformer Téléphone, produire l’album de Corinne Marienneau, devenir papa d’une adorable petite Lola, réaliser l’album de Carla Bruni, éclatante réussite artistique et commerciale (deux millions d’exemplaires vendus), écrire “Longtemps”, bref, en faire dix fois plus que n’importe qui, poussé par le seul moteur qui ait jamais guidé son existence: le plaisir. “Je me suis aperçu que la vie était courte, alors je veux que la mienne soit belle, merveilleuse. Et je crois que ça me réussit plutôt de me la jouer tranquille.” Musicalement, Bertignac est tel qu’en lui-même. A la fois d’une maîtrise totale, inspiré par les maîtres qui ont réveillé son adolescence (Hendrix, les Stones, Led Zeppelin et puis aussi Mozart, Schubert). Plus désarmé aussi, conscient de la fragilité de la vie ou de l’amour – ce qui le rend terriblement touchant -, il laisse aller sa voix dans les graves, lui qui avait tendance à la pousser vers les aigus, découvre la douceur, la tendresse, la mélancolie. Sans jamais perdre de vue ses racines rock.
vendredi 4 . Scène Terre Neuvas
CALI
Nous avions laissé Cali avec quelques hématomes aux genoux, aux bras, bref, couvert d’amour sur tout le corps. Il était sain et sauf, hors des vivats de la foule, rescapé de son bordel magnifique. Promis juré, on n’entendrait plus parler de lui pendant quelques temps : il se permettrait même de planifier sur le tableau des nécessités une année sabbatique. Souffler, se poser, recharger les accus dans un répit bien mérité, ce qu’on nomme plus communément : le repos du guerrier. Seulement voilà, le môme turbulent qui sommeillait en lui s’est remis en marche. Le voici, embarqué par Philippe Muyl (Cuisine et Dépendances, Le Papillon), en Pierrot lunaire dans «Magique», un conte qui devrait sortir à l’automne 2008. Et comme si, dans son esprit, le travail bien fait se devait d’être marié à l’urgence, il profite de son temps libre pour enregistrer son troisième album. Cali n’a jamais eu l’écriture aussi adroite, délaissant son autoportrait nombriliste au bénéfice d’un personnage qui lui permet d’assumer des sujets forts, parfois douloureux. En chef d’orchestre de cette usine merveilleuse qu’est «l’Espoir», il a su marier, aussi bien musicalement que littérairement, le feu qui brûle en lui (‘1000 Coeurs Debout’) et l’eau qui sommeille dans le lie de ses yeux (‘Le Droit des Pères’). Ne dit-on pas après tout « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ».
vendredi 4 . Scène Saint-Pierre-et-Micquelon
DEPORTIVO
Rarement la France aura connu un power trio de ce calibre. Un gang, soudé sur une même idée et une même pratique de la musique, réuni autour d’une idée fixe : rock, intransigeante, filant vers un idéal sonique en langue française. Une triade de têtes brûlées qui a affronté le bruit blanc sur un premier manifeste “Parmi eux” et où chacun sait mettre sa confiance entre les mains de l’autre, comme ses illustres aînés américains : Fugazi, Shellac, Nirvana et Husker Dü. Pas une bande de foutriquets qui se la dore façon cajoleur d’oreille FM ou dans des petites chansonnettes en demi-teinte sonique. Non. Des voltigeurs, des radicaux qui entrent en studio comme sur scène avec la ferme intention de démontrer par A+B que le rock a gardé intacts ses valeurs d’urgence, de révolte, de combativité sociale et existentielle. Le deuxième album… Un sacré défi. Chaque groupe ayant eu le privilège de passer cette épreuve confesse la dureté de la tâche : la tête prise dans un étau, coincé entre l’envie de corriger les erreurs constatées a posteriori dans le premier, le désir de satisfaire de nouvelles démangeaisons artistiques et la volonté d’aboutir au plus vite les chansons idéales qui se trouvent dans un recoin de ventre. Le second rejeton est celui de tous les enjeux, celui qui vient confirmer l’enthousiasme des débuts ou bien pondérer les superlatifs distribués par la critique. De tout ça, Deportivo en a fait complètement abstraction. Ils sont entrés dans ces nouvelles compositions la tête la première, dans une dynamique de tournée tout feu tout flamme où ils ont servi l’électricité et la colère dans une coulée incandescente de 150 dates sur toute la France.
vendredi 4 . Scène Saint-Pierre-et-Micquelon
SINIK
À 27 ans SINIK aborde un moment crucial dans une carrière déjà bien remplie. Depuis son SREET CD qui s’est écoulé à 40 000 exemplaires, SINIK a enchaîné les succès avec ses deux premiers albums solos « La Main sur le Coeur » & « Sang Froid », cumulant à lui seul près de 500 000 CD vendus en deux ans. Et pourtant, tout reste à prouver. Entre les critiques visant la redondance de son flow, ou encore le clash avec BOOBA, SINIK avance et revient avec son 3ème Album solo «LE TOIT DU MONDE», avec la ferme intention de marquer le coup. A l’image des deux premiers extraits : «De tout là haut» & «L’Essonne-gellèsse», c’est entre classiques et nouveautés que SINIK a dessiné les contours de son 3ème Album. Pas de virage à 360° degrés. Personne ne verra SINIK se laisser entraîner dans la vague «DIRTY SOUTH ». Il a choisi d’expérimenter et de trouver son propre style. A côté des grands classiques de rap français qui constitueront la colonne vertébrale de cet album, SINIK a pris conscience qu’il était vital de prendre des risques en amenant des morceaux originaux dans le flow, la structure, les thèmes et les sons sur son 3ème solo. C’est du côté de «The GAME», «DMX» ou «50 CENT» qu’il a été chercher l’inspiration. Des morceaux comme «L’essonne-gelèsse» ou «Dans mon club» marqueront ce tournant. Dans le même temps, SINIK n’oublie pas les quelques 500 000 personnes qui ont achetés ses albums en revenant avec «De tout là haut» en Featuring avec KAYNA SAMET. Sur ce titre, SINIK joue sur ces qualités majeures : La charge émotive, la qualité d’écriture et l’originalité du thème. Efficace, ce morceau servira de mise en garde. SINIK est plus fort que jamais sur son terrain et viendra aussi chasser sur le terrain des autres
vendredi 4 . Scène Terre Neuvas
MATTAFIX
Preetesh Hirji et Marlon Roudette, les deux « Mattafix », sonnent comme une révélation avec leur « Big City Life ». Les voix mêlées rythment la vie de la ville et les aigus de Marlon forment une bulle dans l’univers urbain. D’où vient cet ovni, ce style non identifié ? De Londres, où Preetesh et Marlon sont nés, mais aussi des Caraïbes et de l’Inde. Les films de Bolywood et l’Inde natale de ses parents influencent Preetesh. Mais il apprécie aussi le hip-hop, le rock et la dance. De son côté, Marlon, à Saint Vincent, sur l’île où sa mère a vu le jour, baigne dans le reggae et rappe. A la fin de son adolescence, il retourne à Londres avec plein de genres musicaux différents dans les oreilles et dans la tête. Du classique au blues, tout inspire le tandem. Dans « Signes of a Struggle », Marlon et Preetesh abordent les tensions internationales, l’environnement ou les conflits familiaux les problèmes des jeunes et du 21e siècle. Malgré leur vingtaine, ils donnent leurs opinions. La jeunesse a désormais une autre voix. Une voix, ou plutôt deux, concentrée sur les textes. Marlon, passionné de littérature, se sert aussi bien de ses lectures politiques que de sa vie, de ses racines et de son sentiment d’appartenance, pour écrire ses paroles.
vendredi 4 . Scène Terre Neuvas
MASSILA SOUND SYSTEM
Massilia Sound System secoue le paysage marseillais depuis 1984, avec un franc parler retentissant. Ces sept artistes ont l’ambition démesurée de remettre les échanges culturels debout, en faisant du métissage de leur ville une force qui rendrait Marseille capitale de la tolérance et de la joie de vivre. Réveiller les foules, réunir toutes les générations, tel est leur credo qui n’a de cesse de se répandre grâce à leur musique toujours plus entraînante et un optimisme qu’ils communiquent avec ardeur lors des concerts. Leur musique ? Du raggamuffin marseillais dont eux seuls détiennent le secret. L’occitan ? Leur langue officielle. Le micro ? Un moyen d’expression plus que jamais boulégant et rassembleur pour la sortie de leur nouvel album qui prône la liberté et rejette l’oppression. Les inspirations ? Les richesses culturelles qu’offre Marseille et qui en ont fait un lieu de vie unique. C’est aussi cette soif de vie et de liberté que Massilia partage à l’infini depuis tant d’années avec le public, ce qui donne la couleur de l’espoir à une idéologie qu’ils défendent avec ferveur. Ils le revendiquent dans leur dernier album.
vendredi 4 . Scène Saint-Pierre-et-Micquelon
TRAVIS
En 1996, Fran Healy (chanteur et guitariste) forme le groupe Glass Onion avec Neil Primerose ( batteur), Andy Dunlop (guitariste et choeur) et deux autres garçons qu’il remplacera par Dougie Payne (bassiste et choeur). Ils renomment le groupe Travis, signent un contrat chez Sony et quittent leur Glasgow natal pour Londres. Leur premier single « All I want to do is Rock « fait parler de lui, le groupe fait alors son entrée dans la presse people. Leur premier single «Good Feeling» sort en septembre 1997 et se place directement dans le top 10 des charts britanniques. Le groupe a donc séduit la Grande-Bretagne avec ses douces mélodies, ses magnifiques textes et la voix écossaise la plus sensuelle pour les interpréter. Travis enregistre «The Invisible Band» à Los Angeles avec Nigel Godrich. Ce nouvel album plein de fraîcheur reste fidèle au style du groupe, bien qu’il soit plus sophistiqué. Leur envoûtante musique a conquit le monde entier par sa simplicité et sa douceur. Comme tous les autres opus depuis la révélation du deuxième album (The Man Who en 1999), The Boy With No Name n’est toujours pas là pour froisser vos oreilles. Bien au contraire, il s’applique à les dorloter, les caresser, leur susurrer des mots doux avec la très belle voix de Francis Healy. Certes, le groupe, qui s’est absenté pendant quatre ans pour s’occuper des vies privées des uns et des autres, ne revient pas en 2007 avec un nouveau style. Mais il propose 11 titres d’une pop romantique, toujours profondément positive. Première date de leur tournée européenne à Bobital.
vendredi 4 . Scène Terre Neuvas
THE SUBWAYS
Ce trio fait partie de cette vague de groupes Anglais qui se targuent de jouer un punk-rock aux mélodies accrocheuses. The Subways est un groupe de rock britannique formé au début des années 2000. Il est composé de Billy Lunn (chant/ guitare), de son frère Josh Morgan (batterie/percussions) et de sa fiancée Charlotte Cooper (basse/chant/clavier). C’est en 2004 que le groupe se fait remarquer en remportant une compétition leur permettant de jouer sur une scène du festival Glastonbury destinée aux nouveaux groupes non signés. Tout s’enchaîne ensuite très rapidement. Fin 2004, ils signent sur City Pavement/Infectious Records. Le 4 Juillet 2005 sort leur premier album Young For Eternity, produit par Ian Broudie. S’ensuit ensuite de nouvelles tournées, des premières parties de groupes tels que Oasis ou Stereophonics… Après l’annulation des tournées française et anglaise début 2006 due aux problèmes de voix de Billy, la question se pose pour l’avenir du groupe. Mais après avoir subit une opération, il retrouve l’usage complet de sa voix et The Subways peuvent se remettre à jouer et composer.
vendredi 4 . Scène Saint-Pierre-et-Micquelon
IAM
Ce cinquième album officiel du groupe marseillais, sans compter celui auto produit en 1989, n’est pas simplement une totale réussite artistique. Mais bel et bien surtout un disque qui va poser les bases d’un nouveau départ. Ici, IAM a tout réinventé. Tout remis en question. Tout tenté. Pour lui-même et pour les autres. Plutôt que d’accepter l’Oscar du Grand Frère Rap et de se dorer la pilule sous un soleil complaisant en attendant d’entrer dans la légende, IAM a changé de label, brisé ses habitudes de création, accéléré le tempo (trois mois pour écrire, composer et enregistrer, presque une fraction de seconde pour le collectif sudiste, habitué, dans le passé, à accoucher dans la longueur) et surtout, imaginé un disque impressionnant d’énergie et de cohérence ! Et où la certitude de viser juste transpire à chaque mot, chaque beat, chaque respiration. C’est assez admirable. 17 titres comme autant de visions, embarqués dans une valse enivrante, servie par des sons très cinématographiques et à la puissance qui souffle, capables de générer un flot d’images haut en couleurs. IAM sait que l’axe du bien n’existe que chez les paresseux du bulbe et préfèrent aux actuels raccourcis démagogiques, raconter sa vérité. IAM assume tout, ses ennemis comme ses faiblesses, ses erreurs comme ses positionnements et laisse le ventre mou aux frileux. Ce « Saison 5 » dévoile un groupe sûr de lui, presque aérien, qui peut tout se permettre. Un groupe humain, un groupe de potes, une famille, qui fait face, coûte que coûte.
samedi 5 . Scène Saint-Pierre-et-Micqelon
THE VERVE
Originaires d‘une petite ville perdue du nord de l‘Angleterre, les jeunes anglais forment The Verve en 1989. Influencés par les Beatles dans leurs mélodies mais également dans leur style vestimentaire, The Verve sortent leur premier album en 1993, «A Storm in Heaven». Le 2ème album «A Northern Soul» ne connaît pas plus de succès que le précédent. Il faut attendre 1997 pour que The Verve casse la baraque. Sortie de «Urban Hymns», l’album de la consécration. Les singles, les uns après les autres, sont encensés par la critique mais surtout par le public qui se rue sur ce nouvel opus plus travaillé que les autres. Bittersweet Symphony, Lucky Man, Sonnet font exploser les charts européens. Lors de la tournée américaine de 1998, Mc Cabe le guitariste quitte le groupe et The Verve éclate. Pendant les huit années de séparation, Richard Aschroft a continué sa carrière en solo et a sorti trois albums tout en continuant à chanter les chansons de The Verve lors de ses concerts. En 2007, The Verve reprennent ensemble le chemin des studios pour enregistrer un nouvel opus.
samedi 5. Scène Terre Neuvas
BOY GEORGE
Boy George se fait connaître (grâce à Malcom Mc Laren de Sex Pistols) dans les années 80 en devenant le leader du groupe Culture Club entre 1982 et 1986. Sa personnalité androgyne lui assure une renommée mondiale. En 1987, Boy George se lance en solo avec l’album Sold. Le succès est au rendez-vous en Angleterre. Suivent Tense Nervous Headache (1988) et Boyfriend (1989) qui ne sortent qu’en Europe. Ces deux disques sont compilés sur High Hat (1989) pour une sortie américaine. En 1991, Boy George sort The Martyr Lantras accompagné du groupe Jesus Loves You. A cette époque, le chanteur monte son propre label More Protein. Il obtient son premier succès solo aux Etats-Unis avec la reprise de The Crying Game produite par les Pet Shop Boys en 1992. Suivent l’album Cheapness and Beauty (1995) et la compilation de raretés Unrecoupable One Man Bandit (1999). Boy George s’adonne parallèlement au métier de DJ. Il sort quelques mixes dont Galaxy Mix (1999) et In & Out with Boy George: A DJ Mix (2002). De 2002 à 2004, une comédie musicale partiellement sur sa vie, et dont il a écrit toutes les chansons, Taboo, fut présentée à Londres et à Broadway. Dans les années 2000, il a sorti quelques disques en vinyle sous le nom de The Twin. Ces disques, de style électroclash sont des éditions limitées.
samedi 5. Scène Terre Neuvas
FATAL BAZOOKA
Fatal Bazooka est né pendant les heures de gloire télévisuelle de Michaël Youn. Personne n’a pu oublier ses bêtises matinales du Morning Live. Déjà, le groupe possède une certaine liberté de ton et un goût prononcé pour les caricatures de chanteurs de rap. Fatal Bazooka apparaît en 2006. Avec ses deux complices, Profanation Funky et La Marmotte Infernale, Fatal descend de sa montagne pour nous faire entendre un message fort pour cet hiver : Fous ta Cagoule! (2006). C’est un véritable carton (390.000 exemplaires écoulés) au même titre que ses essais précédents, les Bratisla Boys. En quelques semaines, le titre est n°1. Michaël Youn connaît bien la recette : Même production musicale que les artistes parodiés avec en plus un humour décalé aussi bien dans les paroles que dans les clips. En 2007, la joyeuse bande revient avec une parodie de Diam’s et de Vitaa. Le titre se nomme Mauvaise Foi Nocturne (2007) en réponse à Confession Nocturne de la star du rap Diam’s. Avec un «featuring» de Pascal Obispo (Vitoo), le single est déjà sur la première marche du podium, meilleure vente de singles en France. Après l’énorme carton de «Fous ta cagoule», Fatal bazooka nous présente enfin son 1er album !! Le rappeur savoyard nous offre un 1er album 100% URBAIN, avec du Ragga avec «J’m ton boule», du Zouk avec «Bazook», du Crunk avec «Viens Bégère», du Hip-Hop avec «Au Kebab», «Ouai ma gueule !» ou encore «Chienne de vie»… Les tubes s’enchaînent et ne se ressemblent pas… A noter la présence de la petite soeur de Fatal, venue balancer sur les mecs avec «Parle à ma main»
samedi 5. Scène Saint-Pierre-et-Micquelon
THE POGUES
C’est en 1982 que Shane Mac Govan forme The Pogues à Londres. Repéré par Joe Strummer, le charismatique leader des Clash, ils sont invités à assurer la première partie du groupe. Le succès est là dès le premier album « Red Roses For Me ». C’est ensuite au tour d’Elvis Costello de tomber sous le charme des Pogues (il épousera d’ailleurs O’Riordan) et de produire leur second opus : «Rum, Sodomy & The Lash». C’est l’apogée du groupe. Les Pogues continuent à enregistrer, trois albums se succèdent en moins de deux ans : «Poguetry In Motion», «If I Should Fall From Grace To God» et «Peace and Love». Le suivant, «Hell’s Ditch» (lancé de nouveau par Strummer) verra l’éviction de McGowan. Joe le remplace quelques temps mais ne parvient pas à redresser la barre et en 1996, les Pogues se séparent. Spider Stacy se charge de chanter et tout le monde écrit. On les retrouvera cependant en 2001 et en 2004 dans une immense tournée nationale, avec MacGowan à leurs bords. Reste qu’à mi-chemin entre les Clash et les Cors, ce collectif folk punk a dépoussiéré et endiablé la musique traditionnelle irlandaise.
samedi 5. Scène Terre Neuvas
EMPYR
Ce premier album, Empyr le revendique « intemporel ». Il faut en effet une sacrée dose de cran pour imposer un disque aussi détaché des contingences de la mode. Manière de synthèse aboutie entre des sonorités grunge, stoner, pop, électro et folk parfois, Empyr s’affirme comme une brillante réinvention de la formule deux guitares-basse-batterie-chant qui a fait le sel des meilleurs moments du binaire. La prochaine étape de la jeune vie d’Empyr, c’est la scène. Le quintet s’impatiente déjà de donner des concerts aux quatre coins du monde. En attendant, la puissance de ses compositions et l’efficacité de sa production rendent leur premier album tout à fait indispensable.
samedi 5. Scène Terre Neuvas
Dub Inc.
Qu’est-ce qui différencie les groupes de reggae et Dub Inc ? A priori, rien! Une histoire qui en rappelle d’autres, vécue par de nombreux groupes eux aussi : celle d’amis réunis autour d’une passion commune, la musique. Un groupe de plus dans le paysage culturel français ? Ne vous fiez pas aux apparences, elles sont trompeuses ! Ce groupe stéphanois, qui officie depuis 1997, refuse l’étiquette trop simpliste de groupe reggae, raccourci facile et réducteur. Bien au-delà des clivages qui peuvent exister entre genres musicaux, Dub Inc pioche, butine, se nourrit de la diversité et livre une musique chamarrée, panachée, colorée, toute en nuances! Entre chants africains, ambiances plus funky, alliance de sons aux origines métissées, Dub Inc ne lâche pas la barre et vogue dans un navire qui trace son chemin envers et contre tous les aléas météorologiques. Afrikya, leur dernier album, s’impose comme un raz de marée rythmique qui ne pourra laisser personne indifférent. Que lon aime ou que l’on aime pas, on ne peut que reconnaître la passion qui les anime : une passion au long court qu’ils vivent au quotidien avec la musique et sur toutes les scènes qu’ils écument…
samedi 5. Scène Terre Neuvas
RFM Party 80
Une parenthèse musicale des années 80. Ne boudons pas notre plaisir de retrouver des artistes qui nous ont fait danser un jour ou l’autre… Apres le succès annoncé le 17 mai 2008 au Stade de France la tournée RFM PARTY 80 repart en province. Le public ne pourra que danser, chanter, avec les artistes qui ont marqué les années 80 : Richard Sanderson, Philippe Cataldo, Partenaires Particuliers, Jean Schultheis, Léopold Nord et Vous, Début de Soirée, Raft, Sabrina, Vivien Sauvage, Rose Laurens, Paco, Jean-Pierre Mader, Desirless, Emile & Images et Murray Head interprèterons leurs plus grands tubes tels que Les démons de minuits, Nuit de folie, Macumba, Boys, Africa, Femme libérée… pour toutes les générations. Tous les moyens ont été mis en oeuvre pour que le spectacle soit une véritable machine à remonter le temps : scène psychédélique, rideau étoilé, des lights, des lasers, des écrans géants et pleins de surprises pour une ambiance années 80 ! Ainsi le public se voit transporté dans les 80’s pour danser, bouger, s’éclater, vivre au son des années 80, les années FM.
samedi 5. Scène Terre Neuvas
THE RABEATS
Quatre garçons qui nourrissent une même passion pour Les Beatles. A chacun de leurs concerts ils interprètent avec passion et énergie une cinquantaine de chansons des Beatles allant de la première époque à la dernière. L’illusion est parfaite lorsque The Rabeats montent sur scène : de leurs coupes de cheveux, à leurs costumes, en passant par la scénographie, tout est fait pour emmener le public dans les ambiances des années 60. Ils offrent un spectacle époustouflant d’énergie et de sincérité replongeant les uns dans la nostalgie du plus mythique des groupes anglais, la faisant découvrir aux plus jeunes.
samedi 5. Scène Saint-Pierre-et-Micquelon
ADAMO
La part de l’ange est un hommage au temps qui passe dont ne mesure que par la force des choses combien on a eu tort de laisser filer ces fragiles fragments de quotidien. Par inadvertance, par insouciance, par distraction presque, tout occupés que nous sommes à « réussir notre vie ». Salvatore veut « retrouver les petits riens, les joies de toutes sortes, les tendresses qui résistent au temps » (Là où mon coeur me porte). Faire resurgir « le sourire d’un tendre passé, pour cacher la laideur du monde et aller là où le poète invite au voyage » (Fleurs) ou cette « vie derrière les mirages que me permettait l’or de mes rêves d’enfant » (La couleur du vent). Se réfugier au café du Temps perdu, avec « la bande et les promesses en sarabande d’un avenir non advenu » (Au café du Temps perdu). Revenir à ces précieux instants loin du « monde des machines qui broie les émotions » (Le bien que tu me fais). Refuser la gloire, les illusions, la puissance des grands, la haine de ceux qui se battent au nom de Dieu : « Ferme les yeux sur la laideur, peins le monde à tes couleurs » (Lâche pas ton rêve). Avec cet album serein, attachant, Adamo opère un retour à la mélodie. Le « tendre jardinier », célébré par Jacques Brel, effeuille la marguerite du souvenir sur des harmonies empruntées au tango, « cette pensée triste qui se danse », comme le décrivait Carlos Gardel. Un parti pris mélodique et acoustique, merveilleusement servi par les arrangements de Fabrice Ravel-Chapuis et Edith Fambuena. « Les accords en mineur sixte que j’utilise sur de nombreuses chansons nous ramènent immédiatement à la latinité, à l’Argentine, souligne Salvatore Adamo. J’ai voulu que cet album pulse gentiment comme un coeur qui bat de façon lancinante.» Ente les ronces et le jasmin !
dimanche 6. Scène Terre Neuvas
SEX PISTOLS
The Sex Pistols n’aura vécu que trois ans (de 1975 à 1978), pourtant ce groupe – Steve Jones (guitariste), Paul Cook (batteur) , Glen Matlock (bassiste) et le chanteur John Joseph Lydon (le futur Johnny Rotten) – a marqué au fer rouge par son esprit de rébellion permanente et sa musique rageuse brute de décoffrage l’histoire du rock & roll et a considérablement influencé ses contemporains. Il y a eu un avant et un après Sex Pistols. A force de scandales, EMI finit par virer le groupe. Il en faut plus pour arrêter les Sex Pistols qui, armés d’un nouveau bassiste en la personne du charismatique Sid Vicious, remplaçant de Glen Matlock, passent par le label A&M avant d’atterrir chez Virgin qui accepte de sortir le très controversé single « God save the Queen ». Après les deux singles «Pretty Vacant» et «Holidays In The Sun» sort ce qui restera leur premier et unique album : « Never Mind The Bollocks, Here’s The Sex Pistols » en octobre 1977. Le disque atteint le sommet des hits parade, au grand dam de sa majesté bien sûr. Johnny Rotten décide de claquer la porte et part fonder dans son coin Public Image Limited. En bon manager, Malcolm Mclaren tentera vainement de convaincre les trois membres restant de continuer. Rien n’y fera, les Sex Pistols s’arrêtent. A la surprise générale, le groupe ressuscite dans les années 90 avec Glen Matlock de retour à la basse, mais l’esprit et la saveur ne sont plus là. Le groupe emblématique du mouvement punk se produira le 6 juillet sur la scène du festival Terre-Neuvas. C’est pour le moment la seule date prévue en France.
dimanche 6. Scène Terre Neuvas
ALAIN BASHUNG
Il y a six ans, lorsqu’il nous avait livré L’Imprudence, Alain Bashung pensait en avoir fini avec la pop music. Il voyait la musique en pièces à plusieurs mouvements, d’architectures harmoniques en quatre dimensions et des chansons construites comme des conversations sonores. La Tournée des Grand Espaces l’a fait changer d’avis. Après plus d’une centaine de concerts (agrémentés de multiples collaborations dans les disques des autres), Bashung a repris goût à la joie du chant et retrouvé ce plaisir organique de l’interprétation pure. « J’ai fait la paix avec la pop-music et j’ai eu à nouveau envie de mélodies, de chansons simples. J’ai laissé de côté toutes mes idées d’une suite à L’imprudence pour me projeter dans un disque très direct, que j’imaginais quelque part entre la country, la pop et la folk. ». Soit un véritable album d’interprète, de jouissance pure, façon «Osez Joséphine». Un disque de rencontre, qui puisse être immédiatement baladé sur toutes les scènes du monde, comme une évidence. Un disque où il chausserait naturellement des chansons écrites exclusivement pour lui et son chant bleu… Bleu pétrole évidemment.
dimanche 6. Scène Terre Neuvas
HOCUS POCUS
Le groupe nantais Hocus Pocus fait figure d’OVNI dans le paysage hip hop actuel. Composé de cinq membres dont le talentueux producteur MC et DJ 20Syl, leur musique intègre de véritables instruments (basse, batterie, Fender Rhodes, platines…), fait particulièrement rare, non seulement dans le hip hop français mais également dans le hip hop mondial. Hocus Pocus mêle ainsi les éléments propres au hip hop (scratchs, samples, rap) à un son instrumental influencé par le jazz , la soul et le funk. La complémentarité du Dj et de ses deux platines avec les autres instruments est totale, Dj Greem enchaîne des scratches variés : sons de flûte, voix soul, saxophone ou autres cuivres. Avec 20Syl en chef d’orchestre, leurs performances live constituent de véritables shows dans lesquels les instruments classiques répondent aux platines et vice-versa… Le groupe véhicule un état d’esprit positif, loin des sentiers battus du rap français. Victoires de la Musique 2008 L’album Place 54 est nommé dans la catégorie «musiques urbaines».
dimanche 6. Scène St Pierre-et-Micquelon
PIGALLE
Nous sommes en 98.. le monde de la musique se fendille, les grosses majors se rachètent entre elles, les disquaires meurent égorgés par les Fnacs, les assos rament, après 17 ans Boucherie productions met la clef sous le paillasson. Chaque membre de Pigalle est parti dans des directions diverses ; Robert des musiques pour documentaires (Ushuaïa) ou films, JP Motte batterie pour studio et divers groupes, Thierry Svahn commence sa carrière solo, Stefff monte le bal du Golem, et François Hadji-Lazaro écrit son premier album en solo : « Et si que.. » 2002, puis « Contre-courant » 2004 et « Aigre-doux » 2006. Chacun suit son chemin… Mais l’envie gratouille et chatouille… François Hadji-Lazaro sent que son stylo et sa cornemuse poilue a envie de Pigalleries. La décision est prise Pigalle va re-tourner en Mars 2008! Il y aura François (éventail d’instruments), JP (batterie), Boubouche (basse) et les deux François (si, si) qui ont fait les tournées des 3 disques de FHL : Combarieu à la guitare, Benichou au clavier, accordéon. Voilà, on n’attend plus que vous pour venir écouter les nouveautés et aussi faire découvrir à vos ami(e)s les anciens morceaux du patrimoine Pigallien.
dimanche 6. Scène Saint-Pierre-et-Micquelon
NO ONE IS INNOCENT No One is Innocent prolonge le combat entamé sur le précédent album avec une détermination de guerrier pacifique. Pacifique mais aiguisée pour le combat des idées. Depuis les débuts du groupe, il y a une forme de fusion naturelle avec un appétit féroce de rebelle. Kemar et sa bande ressoudés ont su qu’ils avaient raison d’avoir faim grâce à la scène, la précédente tournée étant cette fois le socle combattant de ce nouvel album. Un disque enregistré en une petite année, dans l’urgence avec le sentiment de pouvoir être plus efficace en gardant cette spontanéité brûlante que le groupe dépense sur scène. Le brasier est ainsi le lit de la colère et de la vigilance qui dictent le programme commun des No One. Des chansons plus palpables, ruisselantes d’une sueur qui porte l’engagement vers une sensualité qui lui fait trop souvent défaut. Le corps expire, inspire et réfléchit. C’est l’histoire d’un album qui porte l’anticipation dans l’acte de création. C’est suffisamment rare pour être souligné lorsque l’on constate que l’inspiration est aujourd’hui largement soumise aux événements du monde. Coureurs mais pas suiveurs. No One is Innocent signifie encore et toujours ce besoin d’avoir les crocs. Le feu intérieur des No One brûle toujours avec la même intensité. Il n’est toujours pas l’heure pour eux d’ignorer leurs démons. Ils sont bien le meilleur d’eux-mêmes. Qui sont-ils ? Des passeurs qui pensent malheureusement que le consensus est pour encore longtemps l’ennemi du bien. C’est aussi pour cela que le volcan est là en irruption perpétuelle. Dans ces conditions, on veut bien prendre le risque de toujours se faire allumer. Puisque la peau (la leur, la notre…) est encore neuve.
dimanche 6. Scène Terre Neuvas
LES WRIGGLES
Aujourd’hui les Wriggles, ça se joue à trois. Christophe, Stéphane et Frédo continuent l’aventure, Franck et Antoine sont passés à autre chose. Est ce que ce sont les «nouveaux» Wriggles ? J’en sais rien. Tout laisse à penser que rien n’a changé puisque les salles sont toujours pleines longtemps à l’avance, le public est toujours debout à la fin et leurs costumes sont encore rouges. 24 nouvelles chansons, une mise en scène signé Christian Lucas, trois mois de tournée pour rôder le spectacle, un petit passage par Paris (trois Cigales blindées, sans promo) avant d’entrer en studio. Les Wriggles vont bien. Merci pour eux.
dimanche 6. Scène Saint-Pierre-et-Micquelon
Art n’Zik : Préparez-vous à une nouvelle déferlante !
Plus de 1200 m2 à ciel ouvert offriront en journée une programmation de Compagnies d’art de la rue, pour laisser place en soirée à un gigantesque club pour vibrer au son des plus grands DJ : DJ Moule, Missill, DJ Blue…
Mais aussi…
Vendredi : Hushpuppies, Didier Super, French Avenue, Maryline is beautiful, Anken
Samedi : Shaka Ponk, Fancy, Spies in limbo, Rafale, Band of Brothers, Stéphane G
Dimanche : Jaffres, Les Glochos, Accapulco 44, Olav.H, Les Allumés du bidon