5 astuces pour cultiver un jardin biologique et abordable

Cultiver un jardin bio, c’est sympa, mais ce n’est pas toujours facile ! Même en suivant un excellent manuel, nous nous sentons parfois mal à l’aise face aux jardins biologiques avec de maigres récoltes, des maladies ou même des légumes ratés sans savoir pourquoi. Voici quelques conseils pour anticiper les problèmes et réussir votre potager bio !

Connaitre votre exposition

Vous devez d’abord choisir un emplacement pour votre potager. Pour ce faire, vous devez tenir compte de son exposition, car chaque plante a des besoins différents. En effet, on ne jardine pas de la même façon sur l’ile de Thyne qu’à Lyon, les Cévennes et le Bassin rennais.

• Exposition sud-est, sud, sud-ouest : vous bénéficiez d’au moins 4 heures d’ensoleillement pendant la partie la plus chaude de la journée. C’est la lumière du soleil idéale pour la croissance des plantations.
• Exposition nord-est, nord-ouest : les bâtiments ou les arbres peuvent créer des ombres pendant la journée. Beaucoup de légumes peuvent être adaptés à cette situation. Considérez le fait que les retours peuvent ne pas trop compter.
• Exposition Nord : faible luminosité. Dans une ville, cela peut être le cas dans une cour entourée d’immeubles. Peu de plantes sont résistantes, préférant les vivaces, le lierre et certains bulbes.

Éviter l’évaporation de l’humidité du sol

Dans un jardin biologique, les plantes ont besoin de beaucoup d’eau. Cela est particulièrement vrai en été, car il n’est pas rare que les potagers passent des semaines sans pluie. Voici 2 conseils d’un jardinier bio :

Premier conseil : À l’aide d’une houe, d’une pioche ou de griffes, cassez la surface du sol. De cette façon, l’impact du soleil est réduit, car la surface devient moins plate et même de petites zones ombragées sont créées pour la protection. L’eau pénétrera plus profondément sans quitter le sol.

Deuxième astuce : On pense souvent au paillage comme un geste pour protéger les plantes lors de grands froids, mais le paillage d’été aide également à protéger contre la chaleur et à maintenir l’humidité du sol.

Utiliser des engrais verts pas chers

S’il vous reste des pois ou des haricots, semez-les ensemble (20cm) entre mars et septembre, vous traiterez les légumes comme de l’engrais vert, les écraserez et les enfouirez. C’est une excellente façon d’essayer la plantation tardive : si le gel est précoce, ce sera un engrais vert. Sinon, vous pouvez récolter hors saison.

Planter des légumes faciles à cultiver

En fonction de votre ensoleillement, vous pouvez désormais choisir les légumes que vous souhaitez faire pousser. Cependant, pour un premier potager bio, certaines variétés sont à privilégier :

Comme c’est frustrant quand on se lance et qu’on attend longtemps les fruits de son labeur ! Pour éviter cela, cultivez des radis (2,90 €), de la laitue de Grenoble (2,90 €), des épinards (2,90 €) et du cresson (1,90 €), qui se récoltent entre 3 semaines et 2 mois après la plantation.

Utiliser des paillis d’orties

Pour favoriser la croissance des légumes, il est recommandé d’ajouter de l’engrais à l’ortie. Certaines personnes n’aiment pas particulièrement l’odeur de cette ingestion. Ensuite, une couche d’orties « séchées » hachées peut être étalée. Il suffit d’empiler étroitement les orties coupées et broyées pour que la température augmente et élimine les graines d’ortie. Ce paillis peut être déroulé après 2 ou 3 jours.